mercredi 6 septembre 2023

Retour / Fermetures ; police allemande et Monika

 L'avancée de septembre n'a pas l'heur de me mettre d'humeur particulièrement joyeuse...

NB - août 2023

J'avais évoqué des retours de Suède – et donc traversées d’Allemagne – il y a quelques mois,  ou encore 
Avais-je parlé alors de ce contrôle de douane volante que j’eus à subir au nord de l’Allemagne ? Toute ma voiture fouillée, de fond en comble. Du coup, arrivée sur l’île de Fehmarn à la nuit – j’y avais réservé un hôtel. Aucune lampe allumée ; noir total. Au moins voyait-on des étoiles.

Là (sens France Suède à nouveau, donc), alors que j’attends le bateau à Puttgarden, une voiture de police vient à moi (et qu’à moi). J’ai peut-être une tête de passeur de drogue. Cette fois, ils se sont contentés de questions, en mauvais anglais.
Je ne suis pas particulièrement « européiste » ; mais enfin : l’Europe étant ce qu’elle est, Schengen et compagnie, est-il normal qu’on ait voulu savoir – en Allemagne – combien de temps j’allais aller en Suède (je ne le savais pas exactement), où j’allais y vivre, qu’est-ce que j’allais y faire…
De quoi je me mêle ?
Au moins cette fois ne m’ont-ils pas fouillé.
Mais, comme un sentiment de fermeture.

NB - août 2023, Elseneur

Puis, là (sens Suède – France), comme un sentiment de fin de vacances. On ne peut s’empêcher d’y penser : « Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark... »

Puis, France, divers blogs passés en revue rapidement.
Sur celui de Thomas Nydahl, allusion à Monika, d’Ingmar Bergman, le 9 août :

« Sommaren med Monika blev min eftermiddag i går. Harriet Andersson är då 21 år, men ser betydligt yngre ut i sin roll, där hon är 17. Lars Ekborgs karaktär heter Harry. Starkt gestaltad också han.
Detta mästerverk gjordes av Ingmar Bergman 1953.
Filmen bygger på Fogelströms bok med samma namn. Den är oerhört sensuell, och det inte minst tack vare Harriet Andersson. (…) »

« Monika a occupé mon après-midi d’hier. Dans ce film, Harriet Andersson a 21 ans, mais paraît nettement plus jeune, son personnage ayant 17 ans. Le personnage joué par Lars Ekborg s’appelle Harry ; lui aussi est interprété avec force.
Ce chef-d’œuvre d’Ingmar Bergman a été tourné en 1953.
Le film s’inspire du livre de Fogelström et en a repris le titre. Il est incroyablement sensuel, ce que l’on doit en grande partie à Harriet Andersson. (…) »

Capture d'écran: Harriet Andersson dans Monika 

La veille de la lecture de cet article de Nydahl, j’étais précisément à la Fnac de Strasbourg. Cela faisait je crois plusieurs années que je n’avais pas mis les pieds là-dedans.
Rayon de CD grignoté par je ne sais quelles horreurs ; rayon de DVD amputé par les séries télévisées.
Queue pour reprendre l’escalator ; les clients se font tamponner leurs sacs, ou leurs tickets de caisse, que sais-je ; un peu comme du bétail.
Impression de revenir après des siècles, dans un autre monde.

Il n’y avait qu’un seul Bergman : Fanny et Alexandre.
Polanski et Woody Allen quasiment disparus.

Où sommes-nous, où allons-nous, etc. ?


Nils Blanchard


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