vendredi 17 mars 2023

Parfois l’histoire s’oppose aux histoires

 L’association Svenskbyborna a reçu une partie du prix Bernadotte (il sera remis le 19 avril), pour ses travaux sur les habitants suédophones de Gammalsvenskby (en Ukraine).

NB - mars 2022

Or je me promenais il y a peu sur un chemin vers la forêt ; une 


petite tempête récente avait abattu des arbres qui barraient la 


voie.


Rien de bien grave : je saute par-dessus, ou me glisse par-


dessous…


NB - mars 2022

NB - mars 2022

Et je me suis fait cette réflexion que ces obstacles jetés sur le


chemin pouvaient être comparées aux âneries, aux « infox »


plus ou moins contrôlés dont certaines personnes, certains


groupes, certains États semble-t-il, essaient de parsemer les


opinions des gens.


Bien sûr, être forcé de prendre d’autres sentes peut avoir un 


côté intéressant. Mais on entre là dans quelque chose de


beaucoup plus subtil que les fausses informations qui flattent


l’aptitude des gens à la détestation, à la jalousie. C’est qu’on


serait plutôt dans la « science subtile de l’égarement » d’André


Dhôtel, et c’est une tout autre histoire.



Gammalsvenskby. On a déjà évoqué cette curiosité historique, 


pas vraiment remise au goût du jour par la guerre d’Ukraine, car


une actualité éditoriale lui préexistait…, néanmoins étrangement


mise en relief.



C’est à peu près là...



On nous explique sur ce site que cette nouvelle mouture du prix 


(en lien aux 50 ans de règne de l’actuel roi de Suède) est


distribuée à de jeunes chercheurs et artistes. Il est décerné par 


un ensemble de diverses académies suédoises.



« Föreningen Svenskbyborna tilldelas Bernadottepriset för sina


långvariga insatser för att utforska och sprida kunskap om


svenskarna i Gammalsvenskby, såväl i vetenskapliga studier om


kulturarv, språkutveckling, musikarv och uppbyggnad av arkiv,


som i sitt arbete med att hjälpa de kvarvarande svenskbyborna


under Rysslands pågående krig mot Ukraina. Prissumman är 


200 000 kronor. »



« L’association Svenskbyborna partage ce prix pour son


engagement ancien dans la recherche et le partage de


connaissances sur les Suédois de Gammalsvenskby, et pour 


ses travaux historiques sur leur héritage culturel, l’évolution de la


langue, l’héritage musical, architectural, archivistique, ainsi que 


pour son travail d’aide aux habitants suédophones demeurés


sur place en ces temps de guerre menée par la Russie contre


l’Ukraine. Le prix s’élève à 200 000 couronnes. »



Les histoires, c’est une autre affaire ; tout ce qu’on raconte… 


Résumées par des faits : l’interdiction par le gouvernement


russe de l’ONG Memorial (entre autres), la mise au ban ou


persécution d’historiens (cf. la série d’articles du Monde du 11 


juin 2021).


Le Monde, extrait de la une du 11-6-2021.


Ah, cependant, dans ma promenade : ces arbres en fleurs.


NB - mars 2022


Nils Blanchard



lundi 13 mars 2023

Île et radio / Aquarelle, cantiques, Japon et autres

                Suède, fin octobre ; île de Tjörn (Skärhamn, Bohuslän).

Il faisait 16° ce jour-là ; le pilote d'un bateau est tombé d’accord 

avec moi : ce n’était pas normal.


NB - Tjörn, automne 2022 

Maintenant, c’est (en France) un peu l’inverse : je continue à 


trouver cet hiver long.


Raisons diverses… Dont le Château n’est pas une 


des moindres



À Tjörn, il y a un musée de l’aquarelle, en partie sur pilotis.


On y refuse les billets de banque. Il faut avoir une carte pour


payer ; être encarté en d’autres termes, au grand parti du fric ;


l’Internationale du fric. FMI ; fusil-mitrailleur d’idioties.


Mais là n’est pas le sujet.



À la radio, dans la voiture, ça devait être P1


messe luthérienne dont le laïus m’a intéressé. J’en ai 


retenu l’insistance sur les termes suédois 


« samverka », « samarbeta ». Ce préfixe « sam » 


(ensemble) ; ça donne à peu près : « œuvrer ensemble »,


« travailler ensemble » ; coopérer, collaborer.



Pas le sujet encore.


Après la messe, interview d’une certaine Yuko Ono, 


spécialiste du thé à Stockholm. Conversation agréable ; 


le Japon… là, bien sûr, on sort encore du sujet…


Mais on y revient, sournoisement : en rédigeant ce billet, je


« googlote » le nom de Yuko Ono. Les seules sources


d’information semblent être des « réseaux » « sociaux » ; 


là : stop. Sauf que ça me permet de remarquer que ces 


choses prétendues « coopératives », « collaboratives » sont 


les outils (faucilles, marteaux?) de l’Internationale dont 


je parlais quelques lignes plus haut…


NB - Tjörn, automne 2022

Mais au musée de l’aquarelle, je note les noms de 


l’artiste Knutte Wester. Vous pouvez aller voir son site 


c’est loin d’être inintéressant. A Shelter for My Brother. 


Ou encore A secret place. Internationale, je vous dis. 


Mais on arrive un peu à mes thèmes. (Même si, on ne 


se baigne jamais dans les mêmes Thames. Pardon…)


Je remarque aussi Katja Jukiainen. Filles enrosées ; vague


ressemblance avec certaines peintures de Charlelie Couture.


Mais on s’éloigne à nouveau…


NB - Akvarellmuseet, Carin Ellberg, automne 2022

L’artiste centrale de l’exposition était Carin Ellberg. (Cette 


exposition, c’était jusqu’au 23 janvier… J’ai trop attendu 


pour faire cet article. Peu importe… Elle va nous amener 


à parler du temps long… Et du reste, le temps, en ce blog…)



À suivre, självklart !



Nils Blanchard



P.-S.: Triche; je me dois de rajouter quelques étiquettes 


que je n'ai pu accrocher au dernier article: Taisiia Cherkasova,


Vladimir Poutine, Christopher Mankell.



samedi 11 mars 2023

Quelques « petites » choses / blogs et sites II

 J’ai déjà dû dire que je trouvais l’hiver long. Pour toutes sortes de raisons, etc. Forcément, cette affiche parue sur le site d’Ent’revues (en lien de ce blog, etc.), a attiré mon attention.

Ça, c’est à Paris.

Ma ville mais où je n’ai pas l’or pour y vivre.


En Suède, réédition de Premier amour, Första kärleken,  

de Tourgueniev, avec une nouvelle traduction de 

Christopher Mankell. C’est Bernur qui signale la chose 

le 3 mars.

Or il se trouve que je suis en train de le lire (en français). Sur 

mon édition (bon marché – Librio), le détail d’un tableau de 

Kapiton Zelentsov. Petite recherche sur Google, il y a chez ce 

peintre quelque chose de Carl Larsson (beaucoup d’intérieurs 

avec personnages…) mâtiné d’une sorte de hiératisme empire…


Kapiton Zelentsov, Wikipedia

Bernur, ou Voyage dans les lettres nordiques de Thierry 

Maricourt (dont je reparlerai), sont des blogs et sites que je 

n’arrive pas à mettre avec les autres en lien de

celui-ci pour des raisons techniques bien regrettables.


Dans un autre blog, Le Poignard subtil (en lien d’Alluvions) qui 

fait des « passerelles entre l’art populaire, l’art brut, l’art naïf, 

le surréalisme spontané et l’art immédiat », un singulier dessin 

de Taisiia Cherkasova. Le blogueur remarque qu'il semble 

annoncer l'attaque russe en Ukraine.


Et quant à faire la part des choses… Bernur :


« Jag hann läsa halva boken innan det slog mig: är det passande 

att läsa en rysk författare i dessa tider? (…) Här ska dock något 

mer än två saker hållas i huvudet samtidigt: 1) Putin är inte 

Ryssland; 2) Putin är Ryssland. »


« J’en étais arrivé à peu près au milieu du livre quand ça 

m’a traversé : est-ce convenable de lire un auteur russe en 

nos temps ? (…) Là, il faut arriver à faire tenir plus de deux 

choses en même temps dans la tête : 1) Poutine n’est pas 

la Russie ; 2) Poutine, c’est la Russie. »


Or il se trouve que moi aussi suis à la moitié du livre…


Carl Larsson, Autoportrait dans l'atelier, 1912; Musée de Malmö, Wikipedia

Nils Blanchard


P.-S. : Triche ; je me dois de rajouter quelques étiquettes que je 

n’ai pu ajouter à celles du dernier article : Thomas Nydahl, 

Edith Boissonnas, Nantes, Wera von Essen, Svenska Dagsbladet.


Parfois l’histoire s’oppose aux histoires

  L’association Svenskbyborna a reçu une partie du prix Bernadotte (il sera remis le 19 avril), pour ses travaux sur les habitants suédophon...