L’association Svenskbyborna a reçu une partie du prix Bernadotte (il sera remis le 19 avril), pour ses travaux sur les habitants suédophones de Gammalsvenskby (en Ukraine).
NB - mars 2022 |
Or je me promenais il y a peu sur un chemin vers la forêt ; une
petite tempête récente avait abattu des arbres qui barraient la
voie.
Rien de bien grave : je saute par-dessus, ou me glisse par-
dessous…
NB - mars 2022 |
NB - mars 2022 |
Et je me suis fait cette réflexion que ces obstacles jetés sur le
chemin pouvaient être comparées aux âneries, aux « infox »
plus ou moins contrôlés dont certaines personnes, certains
groupes, certains États semble-t-il, essaient de parsemer les
opinions des gens.
Bien sûr, être forcé de prendre d’autres sentes peut avoir un
côté intéressant. Mais on entre là dans quelque chose de
beaucoup plus subtil que les fausses informations qui flattent
l’aptitude des gens à la détestation, à la jalousie. C’est qu’on
serait plutôt dans la « science subtile de l’égarement » d’André
Dhôtel, et c’est une tout autre histoire.
Gammalsvenskby. On a déjà évoqué cette curiosité historique,
pas vraiment remise au goût du jour par la guerre d’Ukraine, car
une actualité éditoriale lui préexistait…, néanmoins étrangement
mise en relief.
C’est à peu près là...
On nous explique sur ce site que cette nouvelle mouture du prix
(en lien aux 50 ans de règne de l’actuel roi de Suède) est
distribuée à de jeunes chercheurs et artistes. Il est décerné par
un ensemble de diverses académies suédoises.
« Föreningen Svenskbyborna tilldelas Bernadottepriset för sina
långvariga insatser för att utforska och sprida kunskap om
svenskarna i Gammalsvenskby, såväl i vetenskapliga studier om
kulturarv, språkutveckling, musikarv och uppbyggnad av arkiv,
som i sitt arbete med att hjälpa de kvarvarande svenskbyborna
under Rysslands pågående krig mot Ukraina. Prissumman är
200 000 kronor. »
« L’association Svenskbyborna partage ce prix pour son
engagement ancien dans la recherche et le partage de
connaissances sur les Suédois de Gammalsvenskby, et pour
ses travaux historiques sur leur héritage culturel, l’évolution de la
langue, l’héritage musical, architectural, archivistique, ainsi que
pour son travail d’aide aux habitants suédophones demeurés
sur place en ces temps de guerre menée par la Russie contre
l’Ukraine. Le prix s’élève à 200 000 couronnes. »
Les histoires, c’est une autre affaire ; tout ce qu’on raconte…
Résumées par des faits : l’interdiction par le gouvernement
russe de l’ONG Memorial (entre autres), la mise au ban ou
persécution d’historiens (cf. la série d’articles du Monde du 11
juin 2021).
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Le Monde, extrait de la une du 11-6-2021. |
Ah, cependant, dans ma promenade : ces arbres en fleurs.
NB - mars 2022 |
Nils Blanchard