On en a déjà un peu parlé avec Mikaela Blomqvist, à cet endroit , le mot « trauma » est à la mode. Et il a tendance à agacer certaines observatrices suédoises (et pas que).
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Halbout du Tanney |
Par l’étymologie, grecque comme souvent ce qui est lié au corps, à l’être, notre mot (via l’anglais me semble-t-il) est tout droit dérivé de τραύμα, à savoir la blessure.
Dans le Göteborgs Posten du 5 mai dernier, Joanna Gorecka note : « Det sägs att vi lever i en meritokrati, men vi lever kanske i en traumakrati? I serier som ”Bachelor” och ”Love is Blind” blir deltagarna alldeles saliga om deras tilltänkta respektive varit med om något jobbigt. Genast attribueras den traumatiserade med ädla och soliga egenskaper. Alla vill ligga med en martyr. »
« On dit que nous vivons dans une méritocratie, mais ne faut-il pas parler plutôt de traumacratie ? Dans des séries comme ”Bachelor” et ”Love is Blind”, les personnages semblent atteindre au parfait bonheur du fait que leur partenaire potentiel soit passé par des épreuves. Le traumatisé est tout de suite affublé de qualités nobles et solaires. Tout le monde veut coucher avec un martyr. »
Bon. Mais dois-je préciser que je ne sais à peu près rien des séries évoquées ni des « réseaux » « sociaux » dont parle aussi par ailleurs la chroniqueuse ? (Presque rien, à savoir suffisamment pour les fuir coudes aux côtes…)
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Halbout du Tanney, Site de l’ancien camp de Natzweiler Struthof |