dimanche 11 mai 2025

Plus d’un an après / Inquiétudes de mai

Une certaine actualité, la guerre en Ukraine, certains désastres environnementaux – parmi tant d’autres sujets ! – suivent ce blog comme une ombre.

NB, Walbourg, mai 2025

Le 14 février 2024, il fut question ici de l’A 69, à propos de laquelle récemment (encore…) il y a eu une décision du 27 février (2025) du tribunal administratif de Toulouse, un peu plus d’un an plus tard. Elle a annulé les autorisations « environnementales » et entraîné la suspension du chantier.
Les arguments pour le chantier (faisons-nous avocat du diable) ; il y en a un de taille : l’état de droit ; le fait qu’à un moment donné, des instances élues aient donné leur accord à la chose.
Bon. 

Pour les arguments contre, au-delà de ce qui a été dit à plusieurs reprises ici, ailleurs : ne doit-on pas avoir pour principe, sauf cas vraiment exceptionnel, d’arrêter d’artificialiser des espaces ?
J'ajouterais qu’il faudrait rendre à la nature ou à l’agriculture des lieux artificiels dépassés. Arrêter de construire des routes rapides, où vont s’ébaudir des panzers qui, même s’ils sont à la mode, sont d’un temps absolument révolu.

Allez, Épicure : “Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien.” Son école : le Jardin.

NB, Walbourg, mai 2025


L'article suivant (le 16 février 2024 ; Rhin, La nuit du chasseur, toutes sortes de choses…), évoquait un article d’Adam Cwejman : « Kriget som väst helst vill glömma » – « La guerre que l’Occident s’efforce d’oublier », où on lisait : « Putin sitter och väntar på att USA och Europa ska glömma av Ukraina. » / « Poutine, sur son trône, attend que les États-Unis et l’Europe oublient l’Ukraine. »

Si vraiment Poutine espérait que la guerre en Ukraine passerait à l’arrière-plan, puis serait oubliée, il semble qu’il se soit trompé.
Mais ce n’est pas fini… malgré le pschitt des « 24 heures » de l’homme des reculs, Donald Trump. Si États-Unis, Ukraine, et peut-être derrière un peu certains pays européens parviennent à des projets d’accord de paix, rien ne nous permet de dire que la Russie de Poutine y souscrira rapidement.

C'est qu’il y a un terme qu’on peut apposer à ces gens – Poutine, Trump –, comme le fait Gabrielle Björnstrand (Gabis annex) le 21 février (2025), c’est « girighet », autrement dit : la cupidité. Ne peut-on étendre ça à l’envie, au dépit ?

« Makt och girighet hör förstås ihop (Masha Gessen har berättat att girighet alltid var Putins främsta egenskap). Plus de enorma komplexen - Trumps ständiga gliringar till både Biden, Harris och Zelenskuyij och alla möjliga andra inom politik och film som är mer begåvade än han själv. Putin har ett enormt Europa-komplex (…) »

« Pouvoir et cupidité vont bien sûr de pair (et Masha Gessen a raconté que la cupidité était le principal trait de Poutine). Il faut ajouter à cela d’énormes complexes – les fixettes incessantes de trump envers Biden, Harris et Zelensky – et envers tous ceux en politique, show-business, qui sont plus talentueux que lui. Poutine a quant à lui un énorme complexe vis-à-vis de l’Europe (…) »

NB, Walbourg, mai 2025


Dans un troisième article de février 2024 (le 26, de cette série « Inquiétudes de février ») : évocation de la mort d’Alexeï Navalny, du réarmement en préparation de l’Europe, alors même que les poutinolâtres progressaient çà et là aux élections de divers lieux du continent…

Difficile de ne pas soutenir ce réarmement. On a vu comment Poutine est prêt à sacrifier sans ciller des centaines de milliers (vraisemblablement) de ses jeunes compatriotes pour soulager ses pulsions…
Mais qu’est-ce qu’il est rageant de voir le monde dépenser tant d’argent dans l’armement lors que l’on a tant d’autres besoins. J’enfonce une porte ouverte, me dira-t-on ? Au moins est-ce une ouverture...


Nils Blanchard


Ajout d’étiquettes du dernier billet : Peer de Smit, Blaincourt, Mathaux, Radonvilliers, Brienne-la-Vieille, Frédéric Chopin.

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