Problèmes d’yeux, aussi, qui expliquent peut-être une certaine frilosité, et toutes ces expositions que j’ai manquées. Nouvelle visite, du reste, au « NHC » (nouvel hôpital civil, à Strasbourg), où j’ai dit bonjour en passant au copain du garçon au poisson de ce blog.
NB - Strasbourg |
Erratum, néanmoins, j’ai vu que l’exposition sur l’archéologie des camps, au Laténium, en Suisse, était prolongée jusqu’au printemps.
Bon, mais il était question dans cet article du 8 janvier du peintre Henri Le Sidaner, et du nom, que l’on retrouve ; il y a ainsi le poète Jean-Marie Le Sidaner. Lui a d’abord été professeur de philosophie dans les Ardennes (à l’instar d’un Emmanuel Peillet, dont il a été question en ce blog, dans certaines de mes recherches…) Il est l’auteur de L’effet de neige, Leçons d’apocalypse, La Mort…
Puis il y a un écrivain, romancier, biographe… Louis Le Sidaner.
On ne trouve nulle notice Wikipedia ou autre sur internet à son propos. Par contre, des livres peuvent être achetés à des libraires et sites de vente. Je ne l’ai pas encore fait ; j’en reparlerai donc… peut-être.
Mais puisqu’il était question de fantômes, on peut mentionner le début d’un de ses romans, Le commencement de la fin :
« Je suis mort hier soir, à vingt-trois heures quinze. [La mort, décidément.]
La chose s’est produite très rapidement. Je rentrais chez moi et, après avoir sonné, attendais que mon concierge tirât le cordon, lorsque, tout à coup, j’ai senti qu’une masse dure me frappait le crâne, violemment. »
On verra si on trouve le livre pour en parler plus avant…
De Jean-Marie Le Sidaner, on trouve trois poèmes sur le site « Wikipoèmes ».
Par exemple, Métamorphoses :
« Un jeune homme un matin se réveille dans le corps d'un vieillard. A l'inverse, une vieille femme se découvre adolescente dans son miroir et sort de l'hospice sous les regards d'enfants qui viennent à peine d'acquérir le corps robuste d'hommes mûrs.
L'esprit s'habitue mal. L'amoureux d'hier, vieilli, implore son amante redevenue gamine, tandis que la vieille femme métamorphosée en jeune fille juge ses efforts et ses émois sans avenir.
Un fait demeure : le trépas. Au moins personne n'ose plus formuler ces commentaires : « Il était trop jeune pour mourir », ou : « Il a fait son temps. » »
Retour à Louis Le Sidaner ; Paul Léautaud lui écrit le 7 janvier 1948, il n’y a après tout que soixante-dix-sept ans – et c’était aux temps où il fréquentait les déjeuners de Florence Gould (Correspondance 2, J’ai lu, p. 1135) :
« Vous êtes toujours charmant pour mes petits travaux (…)
Je pense que vous devez être le fils du peintre Le Sidaner, de qui j’ai vu souvent des œuvres, dans ma jeunesse, quand je visitais des expositions de peintures, ou des galeries de marchands de tableaux. »
Voilà qui me fait un point commun avec Paul Léautaud. Dans ma jeunesse…
Et, oui, c’était sans doute le fils du peintre ; on a ce portrait (d’Henri Le Sidaner).
Henri Le Sidaner, Portrait de Louis Le Sidaner, enfant - Capture d'écran |
Pour ce qui est d’Henri Le Sidaner, son jardin se visite à Gerberoy. Il y a là un autre enfant goûtant les créatures maritimes, un dauphin cette fois, réplique de Verrocchio.
Andrea Verrocchio, L'enfant au dauphin - Wikipedia |
Nils Blanchard
Aussi : mort de David Lynch. Dans le blog « Alluvions » (en lien de celui-ci, etc.), Patrick Bléron a titré son article « Les fantômes de la mélancolie et du rêve ».
Et de noter (proprement en note…), que David Lynch avait « 78 ans, autrement dit le même âge que Donald Trump. (… ) L’un disparaît alors même que l’autre s’apprête à être investi dans la fonction présidentielle. »
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