Le précédent billet portait en partie sur François Truffaut. J’ai quelques billets d’avance, ces derniers temps, aussi mes sujets peuvent être parfois un peu hors du temps. Quelque lecteur avisé aura néanmoins remarqué que sur Alluvions (liens, à droite, etc.), Patrick Bléron, le 24 octobre, évoquait notamment Baisers volés.
Du coup, petite promenade dans Paris, place Clichy, hôtel Alsina transformé en immeuble d’habitations… Le Sacré-Cœur… On apprend, sur un site consacré à Paris et au cinéma que l’hôtel Alsina était avenue Junot, dont il a été question ici.
On arrive dans le quartier de Jérôme K Jérôme Bloche, qui habite rue Francœur comme chacun sait – du moins y a-t-il son bureau et y dort-il quand il n’est pas chez sa fiancée Babette, qui n’habite pas très loin de là… À un numéro un peu fantaisiste, j’avais vérifié, je ne sais plus quand…
Encore un K qui se balade dans le prénom anglophile de ce personnage, décidément...
Dodier en a fait paraître un nouvel opus, en octobre, le vingt-neuvième, Perpétuité. Dessin, scénario sont au rendez-vous – ce numéro s’est fait attendre…
Pour en revenir à Alluvions, il est question de pneumatiques, évoqués eux-mêmes dans Baisers volés. Pour ma part, j’ai commencé à comprendre ce qu’étaient des pneumatiques – pour communiquer notamment à Paris –, je crois, en fréquentant le journal et la correspondance de Léautaud. Là, en furetant au hasard dans sa formidable correspondance, je tombe sur cette lettre (p. 533 du tome 1, chez 10/18), de janvier 1923, dans laquelle il « recommande » deux gardiens de la paix au président de la SPA :
« Lundi 22 janvier courant, à 8 heures du soir, deux chevaux se trouvaient rue Dauphine, en route pour l’abattoir. L’un d’eux depuis une heure était tombé et restait là, visiblement épuisé de fatigue et de privations. Notre collègue, Mme Cayssac, présente à ce moment, acheta deux pains entiers pour restaurer un peu l’animal. Les deux agents susnommés lui prêtèrent le meilleur concours, tous deux penchés vers le cheval (…) Ils s’opposèrent ensuite à l’intention du conducteur de faire continuer la route à ce cheval (…) »
Ça casse un peu l’ambiance et nous rappelle que de tous temps les hommes tirent, tirent la corde…
Là, c’était dans le sixième arrondissement.
Si l’on traverse la Seine, qu’on descend vers le sud, dans le quinzième, jouxtant la voie ferrée et le quatorzième, il y a la rue Castagnary. J’en parle parce que j’y ai habité ; bon… mais de cela on se fiche.
Mais il se trouve que dans Poignard subtil, blog en lien d’Alluvions, il est fait mention du phare breton qui s’y dressait, pénétrant les brumes urbaines, ce jusqu’à ce qu’il soit détruit, nous apprend l’article, en 2017.
J'habitais à peu près juste en face…
La forme d’une ville
Change plus vite, hélas !
Etc.
Nils Blanchard
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