lundi 26 juin 2023

Anticyclone, blogs en lien

 Face à cette sorte de pression que l’on connaît (climat, géopolitique – émeute récente de mercenaires en Russie – qu’est-ce que ça va entraîner comme réaction chez Poutine ?…), ou aussi en Alsace cet anticyclone qui va peser tout l’été, nuit et jour – lors que nos édiles forcent des élèves (je suis encore professeur) à « reconquérir le mois de juin », jusqu’en juillet, dans des classes surchauffées, à trente là-dedans…

Dessin d'élève

C'est que, sans le savoir, nous avons dû voter pour un Sarkozy 2 ; « travailler plus pour gagner plus »… Continuer de produire, d’artificialiser, de bassiner, lors que (presque?) chaque mois qui passe fait tomber un record de température quelque part dans le monde, chaque mois qui passe, aussi, ajoute au plastic-fogg, dans les océans, partout… cette saloperie dont on ne sait comment on arrivera à seulement essayer de se débarrasser.
Continuer… On appelle ça un « pacte » ces derniers temps, dans l'Éducation nationale. Avec le diable ?

Besoin de se changer les idées. Pour ça, changer de langue est pratique ; on change de monde quoi qu’on en dise. Je vais picorer (pas beaucoup d’oiseaux, aussi, je trouve, cette année. Où sont mes amis moineaux, qu’il y a quelques décennies encore, on croisait dans la gare Montparnasse, partout à Paris ? La gare Montparnasse est devenue un foutoir de galeries mercadentes…) dans des sites en lien de ce blog.

Dans Dixikon, article sur une biographie (de James Curtis) de Buster Keaton, dont je suis un inconditionnel.

Buster Keaton, The Navigator. (Capture d'écran Youtube.) 

Comme par hasard, André Dhôtel aussi aimait beaucoup Buster Keaton.
Magnus Hedlund débute son texte :

« Buster Keaton är i sina filmer den fullständige främlingen. Allt förvånar honom, men ingenting upprör honom. Hans blick är ständigt fjärrskådande, spanande mot något långt bortom våra horisonter. Hans klassiska gest för detta är handen som skuggar över ögonen, oavsett om solen skiner eller inte. »

« Buster Keaton est dans ses films le parfait étranger. Tout l’étonne, mais rien ne le bouleverse. Son regard est régulièrement fixé au loin, scrutant quelque chose loin au-delà de notre horizon. Du coup, son geste classique est la main qui se porte au front pour ombrager les yeux, que le soleil brille ou non. »

Les yeux comme infinis de Buster Keaton…

NB - Été à Paris

Dans Gabis Annex, l’auteure, le 25 juin, a fait un « Rapport de la Saint-Jean ».
Gabrielle Björnstrand (qui écrit de Laponie) semble vivre un été plutôt frais :

« Midsommardagen var klar och solig, men fortfarande kall, i nordvästlig hård vind. (…) Sen satt G och jag en stund i kvällssolen och uthärdade blåsten. Men inte länge. Jag var stelfrusen när jag kom hem. Tog på mig allt ylle jag har. Gick ut - med dunkappa - i solnedgången, och den var lika vacker som förra året. Och idag, på söndagen, kom lite värme och sol tillbaka. »

« Le jour de la Saint-Jean a été clair et ensoleillé, mais froid encore, avec un vent fort du nord-ouest. (…) Après nous sommes allés un moment, G et moi, dans le soleil du soir et nous nous sommes confronté au vent. Pas si longtemps. J’étais gelée quand je suis rentrée à la maison. J’ai enfilé tous les lainages que j’ai. Suis ressortie – avec un manteau en duvet – au crépuscule, et il était aussi beau que l’année dernière. Et aujourd’hui, dimanche, on a eu à nouveau un peu de chaleur et de soleil. »

Suit une très belle photo du crépuscule en question. En lien…
Certaine tentation de la Laponie…

Je parlais de galeries de foutoir mercadentes. C’est sur cette dernière image, apparemment, que s’achève le blog de Thomas Nydahl, duquel j’ai parlé de temps en temps en ce blog-ci…

Köptempel i Birmingham, West Midlands, photo : Astrid Nydahl, capture d’écran.



Nils Blanchard


P.-S.: témoignage assez saisissant diffusé sur France info, le 18 juin dernier, de l’ancien résistant Jean Lafaurie, déporté en 1944 à Dachau. Voir ici.
Il est né en 1923. Deux ans après Elmar Krusman, quatre ans avant Maurice Vissà.


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