NB - Canal Saint-Martin |
mardi 28 février 2023
Homme/femme pressés, II – Et la thématique du requin
vendredi 24 février 2023
Cent ans en arrière / sourires et visages
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« Ett liknande fenomen av rörelse i konsten är Mona Lisas leende. En läpparnas hastiga rörelse är något som uppstår och förgår. »
lundi 20 février 2023
Homme/femme pressés
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mardi 14 février 2023
Concomitances II, Hillevi Norburg, Angers, Hervé Bazin...
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samedi 11 février 2023
Robert Hébras
jeudi 9 février 2023
Slumpläsning / Lectures de hasard / tremblements de terre
C’est par hasard que j’ai retenu un paragraphe d'un blog, évoquant T.S. Eliot – parce que j’avais parlé l’auteur de Waste Land… Là... Et je reparlerai du paragraphe de ce blog… qui évoquait l’hiver sur la côte Ouest de la Suède.
Je n’avais même pas fait gaffe, quand j’avais évoqué T. S. Eliot – on était
encore en 2022 – que The Waste Land avait été écrit en 1921-1922. Mais
là n’est pas le propos.
Je voulais en reparler à propos d’Åke Edwardson à nouveau. Winter ; son
personnage… Dire que je commençais à trouver l’hiver long.
Mais cet hiver n’avait pas besoin de ces secousses sismiques, qui ont
causé la mort de milliers de personnes en Turquie et Syrie.
Pays qui plus est mal servis par des malchances – et des scandales – sur
lesquels on ne s’étendra pas ici.
Et là, ce n’est plus avril qui est le mois le plus cruel. En paraphrasant
Céline – sans le faire exprès, vraiment –, c’est février…
Or, ce paragraphe était tiré d’une traduction (suédoise, donc, de 1965)
« East Coker », deuxième poème des Four Quartets – De Fyra
Kvartetterna – Les Quatre Quatuors…
Or… Tenez, le début :
« In my beginning is my end. In succession
Houses rise and fall, crumble, are extended,
Are removed, destroyed, restored, or in their place
Is an open field, or a factory, or a by-pass.
Old stone to new building, old timber to new fires,
Old fires to ashes, and ashes to the earth
(…) »
Je vous laisse lire la suite ; on la trouve facilement.
Quant à la traduction… Ce n’est pas du suédois…
Je ne saurais trop recommander la traduction de Pierre Leyris bien sûr.
Déjà évoqué, etc.
Nils Blanchard
lundi 6 février 2023
Crasse sonore et gens de bien
Reçu il y a quelques jours Sedan möttes vi i Paris, recueil d’extraits de lettres envoyées par Anne-Marie Berglund à Thomas Nydahl, de 1996 à 2020. Illustrations d’Hideo Matsumoto.
NB - Malmö, 2010 - Sur la thématique du chat... |
Et voilà qu’au même moment je tombe sur le billet quotidien de son éditeur
Thomas Nydahl, le 3 février 2023. Titre du billet : « Popmusikens helvete
och goda människor » - « L’enfer de la pop musique et les gens de biens ».
« Det är en välsignad tur att vi fortfarande har en förstklassig sjukvård.
Men det är ett helvete att sitta i ett väntrum. Torsdagens morgon satt jag i
en dryg halvtimme och tvångsmatades med medioker popmusik ur
innertakets högtalare. (…)
Efter sjukhuset blev det pensionärsfika på stationen. Och in där kom, i sin
rullstol körd av assistenten, kvinnan från Viby vi tycker så mycket om. Hon
hälsade med ett stort leende och jag frågade om det var något särskilt
som gjorde henne så glad. "Jag är glad för att jag träffade dig" svarade
hon. (…) »
« C’est une sacrée chance que nous ayons encore des services de soin
d’excellente qualité. Mais les salles d’attente sont un enfer. Jeudi matin, j’y
ai attendu une bonne demi-heure et ai dû subir une médiocre musique
pop des haut-parleurs. (…)
Après l’hôpital, café de retraité à la gare. Et là est arrivée, sur sa chaise
roulante, accompagnée de son aide, la dame de Viby que nous aimons
tant. Elle a salué avec un grand sourire et je lui ai demandé s’il y avait
quelque chose de particulier pour qu’elle soit si joyeuse. “Je suis contente
de te rencontrer”, a-t-elle répondu (…) »
On retrouve tous dans nos mémoires ce contentement particulier à
retrouver telle personne, pas nécessairement très proche, mais qui
rayonne d’entrain, de bonne humeur, d’ouverture vers les autres.
Quant à la musique, j’ai parlé quelque part dans un billet de ce blog de
« crasse sonore » qu’on entend çà et là ces temps-ci.
Là aussi, je comprends très bien ce que veut dire Thomas Nydahl…
Parfois, je cherche à savoir ce que c’est, si c’est un « style »… Cette
espèce de sorte de son qu’on entend beaucoup depuis quelques années.
Les gens répondent qu’ils ne savent pas ; on a parfois l’impression qu’ils
détournent le regard avec gêne… « Comment ? Il ne sait pas ? » Comme
si j’ignorais le nom d’un horrible dictateur qui serait au pouvoir.
Bon, mais j’en reviens aux lettres d’Anne-Marie Berglund, dans lesquelles
j’ai déjà bien mordu, et qui vont m’accompagner bien vraisemblablement
dans les semaines qui vont suivre – on ne reparlera, etc. –. Suédo-
Finlandaise (je veux dire : Finlandaise suédophone), elle me replonge
dans ce sud de la Finlande où je vivais précisément encore deux ans
avant que cette correspondance débutât. Et elle pose bien le décor, le
17/8/1996 (elle est en visite chez ses parents, mi page 21) :
« Gröndal heter orten, en gammal svenskbygd från början, idag heter den
Vilerhaakso. Men i vår port bor kanske 20 % finlandssvenskar, det är
mycket. »
« L’endroit s’appelle Gröndal, au début une vieille localité suédoise, qui
s’appelle aujourd’hui Vilerhaakso. Mais dans notre quartier il y a peut-être
20 % de finlando-suédois ; c’est beaucoup. »
On signale en note que ça se situe sur la commune d’Esbo ; Espoo en
finnois, à l’ouest d’Helsinki – Helsingfors en suédois…
Vilerhaakso : nom finnois de Gröndal. Est-il besoin de rappeler ici que la
Finlande est un pays officiellement bilingue, finnois et suédois ; les noms
des localités, rues… sont écrites théoriquement dans les deux langues…
Au-dessus : la langue majoritaire… La proportion de suédophones ayant
baissé régulièrement ces dernières décennies, certains panneaux ont été
remplacés, l’ordre des langues ayant dû être changé…
Bon, mais très vite dans le livre, page 24, le 6 septembre 1996, est évoqué
Grez-sur-Loing – dont on a parlé un peu ici...
Thomas Nydahl, en note, explique un peu ce qu’est Grez-sur-Loing
aujourd’hui. Anne-Marie Berglund, elle, un an et demi plus tôt, semble n’y
avoir pas très bien dormi. Mais c’était le printemps, aussi :
«Tänk om vi hade känt varandra då, det var i maj, då hade du kanske
kunnat gästa mig (en tvåa) några dagar och vi hade kunnat göra utflykter
runt Fontainebleau. »
« Imagine si on s’était connu à l’époque ; c’était en mai. Tu aurais pu loger
chez moi (un deux-pièces) quelques jours et on aurait pu faire des
excursions autour de Fontainebleau. »
On y reviendra, etc. Les artistes suédois, scandinaves plus généralement
en France, c’est tout un thème à explorer… (Cf. par là...)
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Carl Larsson - Nytida konst |
On devine la tour Eiffel en construction. On ne doit pas être loin, là, de la
Belle Époque de Hillevi Norburg, Benoît Duteurtre…
Tänk…
Nils Blanchard
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