Encore une fois, je me suis arrogé le droit – personne ne me le conteste – de tolérer quelque désordre dans certains codes temporels…
NB - Bohuslän |
Via le blog Bernur, on tombe sur celui d’une bibliothécaire de Gävle, qui
s’intitule : « Hermia Says ». Mais plus rien n’y a été posté depuis le 3 janvier 2019.
C’est tout à fait par hasard que j’ai été déambuler là-dedans précisément
aujourd’hui. Et le dernier article, d’il y a donc près de 3 ans et demi, tourne
autour d’un roman de Jeanette Winterson : Skrivet på kroppen. – Écrit sur le corps
(Written on the body, 1992).
On revient donc au corps.
Le genre ?
J’écoutais ces derniers temps dans ma voiture Mademoiselle… K. Ce CD-là
date d’il y a… un certain temps. Hungry Dirty Baby. Quasiment exclusivement
en anglais. Une fois n’est pas coutume. Une chanson, R U swimming ?, le
refrain:
« Tell me are you swimming / How’s the water ? How’s the weather ? / I’m in
jail here , no one’s smiling / I feel so invisible, they’re all so beautiful / Are you
with a boy ? / Are you with a girl ? : Have you chosen ? Choices are not
easy (…) // I could be your boy, your girl, have you chosen… »
NB - Bohuslän |
Voilà qui envoie en l’air bien des étiquettes qu’affectionnent moult
fondamentalistes (pas uniquement religieux) de tous bords de notre époque...
Bon, mais le dernier album de Mademoiselle K avait été « produit » via
plateforme participative… Il en sera de même pour le prochain. Il reste
quelques jours.
Hermia Says, autre article ; elle mentionne une série de nouveaux auteurs
suédois selon elle très prometteurs. Parmi eux, elles plutôt d’ailleurs, Wera
von Essen, En debutants dagbok. J’ai déjà parlé un peu d’elle – cherchez
les étiquettes –, en reparlerai vraisemblablement beaucoup. J’aimerais bien la
traduire (c’est assez ardu, cependant), avis aux éditeurs !
Dans Hermia Says, Hermia, j’imagine, écrit à son propos (le 21 juin 2018, on
recule dans le temps…) :
« Wera von Essens metafiktiva/fiktiva/icke-fiktiva En debutants dagbok som
jag läste i ett svep, med lätt besatthet. Så kan ett annat liv se ut. » (« [Il y a
aussi le roman] de métafiction / de fiction / de non fiction Le journal d’une
débutante que j’ai lu d’une traite, vaguement possédée. Oui, une autre vie, ça
pourrait être ça. »)
Peinture de couverture: Sanja Särman
Préparant une conférence en rapport avec l’exil, je suis peut-être un peu
influencé par mes réflexions du moment. Mais dans son roman, le personnage
– Wera von Essen elle-même ? – de l’auteure a quelque chose d’une exilée. Il
y a des passages qui sont à Stockholm, ou ailleurs en Suède, mais entre des
séjours en Allemagne (Berlin), des préoccupations de traduction lusophone…
Il y a même une petite virée en Estonie – Hapsal comprise –, si, on en
reparlera…
Nils Blanchard
P.-S. Thomas Nydahl, dans son blog, d’évoquer le 2 juin dernier la disparition
récente d’Agneta Klingspor. On y reviendra…
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