mercredi 8 juin 2022

Corps, genre – mer

 Encore une fois, je me suis arrogé le droit – personne ne me le conteste – de tolérer quelque désordre dans certains codes temporels…

NB - Bohuslän

Via le blog Bernuron tombe sur celui d’une bibliothécaire de Gävle, qui

s’intitule : « Hermia Says ». Mais plus rien n’y a été posté depuis le 3 janvier 2019.

C’est tout à fait par hasard que j’ai été déambuler là-dedans précisément 

aujourd’hui. Et le dernier article, d’il y a donc près de 3 ans et demi, tourne

autour d’un roman de Jeanette Winterson : Skrivet på kroppen. – Écrit sur le corps

(Written on the body, 1992).





On revient donc au corps.

Le genre ?

J’écoutais ces derniers temps dans ma voiture Mademoiselle… K. Ce CD-là

date d’il y a… un certain temps. Hungry Dirty Baby. Quasiment exclusivement

en anglais. Une fois n’est pas coutume. Une chanson, R U swimming ?, le

refrain: 


« Tell me are you swimming / How’s the water ? How’s the weather ? / I’m in

jail here , no one’s smiling / I feel so invisible, they’re all so beautiful / Are you

with a boy ? / Are you with a girl ? : Have you chosen ? Choices are not

easy (…) // I could be your boy, your girl, have you chosen… »


NB - Bohuslän


Voilà qui envoie en l’air bien des étiquettes qu’affectionnent moult

fondamentalistes (pas uniquement religieux) de tous bords de notre époque...

Bon, mais le dernier album de Mademoiselle K avait été « produit » via

plateforme participative… Il en sera de même pour le prochain. Il reste 

quelques jours.


Mademoiselle K


Hermia Says, autre article ; elle mentionne une série de nouveaux auteurs 

suédois selon elle très prometteurs. Parmi eux, elles plutôt d’ailleurs, Wera

von Essen, En debutants dagbok. J’ai déjà parlé un peu d’elle – cherche

les étiquettes –, en reparlerai vraisemblablement beaucoup. J’aimerais bien la

traduire (c’est assez ardu, cependant), avis aux éditeurs !

Dans Hermia Says, Hermia, j’imagine, écrit à son propos (le 21 juin 2018, on

recule dans le temps…) :


« Wera von Essens metafiktiva/fiktiva/icke-fiktiva En debutants dagbok som 

jag läste i ett svep, med lätt besatthet. Så kan ett annat liv se ut. » (« [Il y a

aussi le roman] de métafiction / de fiction / de non fiction Le journal d’une

débutante que j’ai lu d’une traite, vaguement possédée. Oui, une autre vie, ça

pourrait être ça. »)


                                        Peinture de couverture: Sanja Särman


Préparant une conférence en rapport avec l’exil, je suis peut-être un peu

influencé par mes réflexions du moment. Mais dans son roman, le personnage

– Wera von Essen elle-même ? – de l’auteure a quelque chose d’une exilée. Il

y a des passages qui sont à Stockholm, ou ailleurs en Suède, mais entre des

séjours en Allemagne (Berlin), des préoccupations de traduction lusophone…

Il y a même une petite virée en Estonie – Hapsal comprise –, si, on en 

reparlera…



Nils Blanchard




P.-S. Thomas Nydahl, dans son blog, d’évoquer le 2 juin dernier la disparition

récente d’Agneta Klingspor. On y reviendra…


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