mercredi 7 février 2024

Livres nouveaux (et index, à droite, version ordinateur...)

Bien sûr on ne peut pas tout lire, mais plusieurs sorties font rêver ; on en reparlera, on en reparlera.

Gustav-Adolf Tenggren - capture d'écran

 D'abord, on l’a déjà évoqué, paraît incessamment sous peu le prochain opus de Wera von Essen, En emigrants dagbok (Le journal d’une émigrante), dans la lignée de son En debutants dagbok (Le journal d’une débutante).
Voilà ce qu’on peut en lire chez le site de l’éditeur (Polaris) :

« Jag har längtat så efter det här formatet (…)
I den nya boken är det en etablerad författare som har ordet, men med samma prövande blick, samma kompromisslösa vilja att gå på djupet vad gäller tro, skrivande, kärlek. Hon lever sitt liv mellan två världsdelar, i Sverige och Brasilien, och granskar tillvaron i båda länderna med den utanförståendes blick. »

« Ce format m’a manqué (…)
Dans ce nouveau livre, c’est une écrivaine reconnue qui parle, mais avec le même regard inquisiteur, la même volonté d’aller au fond des choses, sans compromission aucune, pour ce qui est de la foi, l’écriture, l’amour. Sa vie est partagée entre deux régions du monde, la Suède et le Brésil ; et dans les deux, elle fixe le monde avec les yeux de quelqu’un d’ailleurs. »

Expressen, caputure d’écran

Les critiques semblent encourageantes, notamment celle de Victor Malm, dans Expressen (le 25 janvier).
Et Bernur, en lien de lien de ce blog (index, à droite, version ordinateur…), est enthousiasmé ; lui parle de l’Augustpriset, « pour commencer », et commence, justement, ainsi (le 25 janvier aussi) :

« I genren autofiktion skriver ingen bättre svenskspråkig prosa än Wera von Essen. Hennes nya bok sopar banan med all konkurrens. »

« Dans le genre de l’autofiction, il n’y a pas de meilleure prose, en suédois, que celle de Wera von Essen. Son nouveau livre laisse la concurrence loin loin derrière lui. »

Mais ce n'est pas par la critique que je suis "venu" à Wera von Essen. 
À vrai dire, au départ, la couverture de son En debutants dagbok, dans une petite librairie de gare je crois. Choix rapide. Sanja Särman. (Si, si, index, à droite, version ordinateur...) 




C’est via le blog de Thomas Nydahl (le 13 janvier 2024) que mon attention s’est portée sur une Finlandaise de langue suédoise, d’origine aussi russe, ayant passé une partie de sa jeunesse à Saint-Pétersbourg… 
Non, pas Edith Södergran cette fois, Sofia Parland.

« Det är just denna tredelade identitet – finländsk, svensk och rysk – som skapar spänningen och känslan i hennes språk. Den är inte splittrad eller kluven, den är sin egen, hennes. »

« C'est justement cette triple identité – finlandaise, suédoise et russe – qui apporte intérêt et sensibilité à sa langue. Elle n’est pas écartelée ni incapable ; elle est la sienne, elle est elle. »

Et dans vi.se, (le 30 novembre 2023), Nils Niemi Boman titre son article sur une citation de l'auteure : 
« Sofia Parland : "Deux lieux peuvent être, simultanément, un chez soi". »
Ça nous ramène à ces divers lieux d'élection, auxquels on doit tourner le dos bien malgré soi...    

Mais pourquoi le dessin d’ouverture ? On a parlé récemment de Gustav-Adolf Tenggren.
Or d’elfes, ou de farfadets, il en est question dans le livre de Patrick Reumaux à paraître à Sous le sceau du Tabellion – bien belle maison, dhôtelienne s’il en est –, dès février 2024. Et dans sa « lettre » sur le site de la maison d’édition Sous le Sceau du Tabellion, Alain Chassagneux d’évoquer Louis Guilloux, Cripure, Nabucet, Le sang noir…
Et le nouveau livre, malheureusement posthume, de Patrick Reumaux.


Patrick Reumaux, déjà évoqué (à droite, à droite, etc.) et dont on reparlera très vite.


Nils Blanchard

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