J’ai déjà dû dire que je trouvais l’hiver long. Pour toutes sortes de raisons, etc. Forcément, cette affiche parue sur le site d’Ent’revues (en lien de ce blog, etc.), a attiré mon attention.
Ça, c’est à Paris.
Ma ville mais où je n’ai pas l’or pour y vivre.
En Suède, réédition de Premier amour, Första kärleken,
de Tourgueniev, avec une nouvelle traduction de
Christopher Mankell. C’est Bernur qui signale la chose
le 3 mars.
Or il se trouve que je suis en train de le lire (en français). Sur
mon édition (bon marché – Librio), le détail d’un tableau de
Kapiton Zelentsov. Petite recherche sur Google, il y a chez ce
peintre quelque chose de Carl Larsson (beaucoup d’intérieurs
avec personnages…) mâtiné d’une sorte de hiératisme empire…
Kapiton Zelentsov, Wikipedia |
Bernur, ou Voyage dans les lettres nordiques de Thierry
Maricourt (dont je reparlerai), sont des blogs et sites que je
n’arrive pas à mettre avec les autres en lien de
celui-ci pour des raisons techniques bien regrettables.
Dans un autre blog, Le Poignard subtil (en lien d’Alluvions) qui
fait des « passerelles entre l’art populaire, l’art brut, l’art naïf,
le surréalisme spontané et l’art immédiat », un singulier dessin
de Taisiia Cherkasova. Le blogueur remarque qu'il semble
annoncer l'attaque russe en Ukraine.
Et quant à faire la part des choses… Bernur :
« Jag hann läsa halva boken innan det slog mig: är det passande
att läsa en rysk författare i dessa tider? (…) Här ska dock något
mer än två saker hållas i huvudet samtidigt: 1) Putin är inte
Ryssland; 2) Putin är Ryssland. »
« J’en étais arrivé à peu près au milieu du livre quand ça
m’a traversé : est-ce convenable de lire un auteur russe en
nos temps ? (…) Là, il faut arriver à faire tenir plus de deux
choses en même temps dans la tête : 1) Poutine n’est pas
la Russie ; 2) Poutine, c’est la Russie. »
Or il se trouve que moi aussi suis à la moitié du livre…
Carl Larsson, Autoportrait dans l'atelier, 1912; Musée de Malmö, Wikipedia |
Nils Blanchard
P.-S. : Triche ; je me dois de rajouter quelques étiquettes que je
n’ai pu ajouter à celles du dernier article : Thomas Nydahl,
Edith Boissonnas, Nantes, Wera von Essen, Svenska Dagsbladet.
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