Deux expositions concomitantes, à quelques centaines de mètres l’une de l’autre, Albert Edelfelt au Petit Palais, Akseli Gallen-Kallela au musée Jacquemart-André, ont lieu à Paris, en ce moment.
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Tous deux sont issus de familles finlandaises suédophones. (Tous deux, en même temps, étaient patriotes, attachés à une Finlande autonome, allant vers l’indépendance, alors qu’elle était encore sous domination russe – je parle de l’avant Première Guerre mondiale…)
Pour quelqu’un qui connaît un peu la Finlande, et qui aime la peinture, l’Ateneum (le musée d’art d’Helsinki) est un repère important.
Y sont représentés notamment des peintres finlandais fantastiques, comme les deux pré-cités, mais aussi Oskari Paatela, Helene Schjerfbeck… La liste pourrait se poursuivre, elle se poursuivra en ce blog, très vraisemblablement.
Ce qui caractériserait peut-être les peintres nordiques, et surtout les finlandais, c’est une certaine lumière. À la fois forte et tamisée, comme insaisissable, fugitive. Reconnaissable entre toutes cependant. (Et chaque pays a sa particularité ; la lumière finlandaise n’est pas la même que celle des tableaux norvégiens, ni suédois…)
Celle d’Edelfelt est liée aussi à la mer, la côte du sud du pays, au large peut-être d’Åbo (Turku) ou Ekenäs (Tammisaari).
J'en reparlerai, j’en reparlerai.
Mais à Paris, aussi, il y a de belles lumières.
Allez...
Edelfelt, Paris… De quoi se plaint le peuple ?
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