Martin Fahlén m’informe de la tenue d’une conférence sur sa parente, dont il est question dans Le tableau de Savery, Marika Stiernstedt.
NB - Stockholm en hiver |
Quand je travaillais à la traduction du Tableau de Savery, je m’étais intéressé à elle. C’était en effet la sœur de Märta, la grand-mère du titre original en suédois (Märtas tavla) ; elle est évoquée page 55 de la traduction française : on note qu’elle se décida tôt à devenir écrivaine, et qu’elle lisait ses premiers jets à sa sœur.
Et en note : « Marika Stjernstedt (1875–1954) catholique et socialiste, a publié une trentaine de livres, romans, essais et mémoires. À Paris, elle a connu notamment Jules Pascin. »
Marika Stiernstedt |
J'avais compulsé notamment une revue, Hertha, « Tidskrift för den svenska kvinnorörelsen » (« Revue pour le mouvement féministe suédois »).
C’est un peu un hasard (un peu beaucoup), j’ai fait un cours avant les vacances, à l’université, justement sur le mouvement féministe nordique – à quoi j’ai ajouté des développements sur Edith Södergran et sur la tuberculose.
Liens ? Edith Södergran elle-même, bien sûr. Mais voyez aussi cette publication (que je n’ai pas utilisée pour ce cours…)
Elle contient cette publicité:
On reviendra sur tout cela, les sanatoriums, Edith Södergran, Hertha…
Eh ! Dans ce numéro, aussi, un article sur l’onanisme, la nécessité du désarmement international… (Non, là, je ne crois pas qu’il y ait de lien particulier…)
Puis un article sur quatre pages (deux colonnes) d’Ellen Kleman (la directrice de la revue) s’intitule : « Deras liv och minnen » – « Leurs vies et souvenirs ». Il y est recensé des ouvrages de Selma lagerlöf, Alma Söderhjelm, historienne (notamment) finlandaise de langue suédoise, et Marika Stiernstedt.
Que de gens fascinants (auteure de l’article comprise) !
Que de thèmes à découvrir, à évoquer !
Je serais volontiers allé à Stockholm assister à la conférence, mais n’en saurais trouver le temps (cours à donner – et préparer… –, aussi à l’université), sans parler de l’autorisation de congé qu’il me faudrait obtenir de ne ne sais quelle sous-Klamminette.
Mais pour ceux qui seraient plus libres de leurs mouvements ces temps-ci, voici déjà l’affiche de l’événement – où l’on apprend au passage que Marika Stiernstedt traduisait ses œuvres en français…
Hasard encore, ça se passe à Humlegårdsgatan où j’ai travaillé quelques mois… J’évoque cette rue dans un roman, non encore publié ; il est vrai que je n’ai guère pressé les éditeurs, paraît-il débordés ces temps-ci (il n’y a pas que moi).
Nils Blanchard
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