mardi 14 octobre 2025

Retour de Paris et lit défait

Passé deux jours à Paris, pour diverses raisons bien sûr, et surtout pour le Salon de la revue, qui avait lieu à la Halle des Blancs-Manteaux, où il y avait, entre autres… La Route inconnue, l’association des Amis d’André Dhôtel, qui était représentée avec ses bulletins, ses cahiers…

NB - octobre 2025, Paris, rue G. Geffroy

Outre la Route inconnue, au salon, pêle-mêle, la revue La Rocambole, sur le roman populaire, La Faute à Rousseau, de l’APA (association pour l’autobiographie), les Cahiers Charles Fourier, les Études Romain Rolland, Jean Paulhan et ses environs, La Revue des revues bien sûr, L’Actualité Verlaine et… Le Haïdouc, des Amis de Panaït Istrati. Je ne cite qu’une petite partie de ce que j’ai repéré ; il y avait à faire… 
Ah, on me parle aussi des Nouveaux Cahiers Castoriadis. J’avoue que j’ignorais Cornélius Castoriadis, dont, pourtant, la biographie (Wikipedia….) me ramène à diverses pistes…

J'avoue… n’avoir pas été très consciencieux. J’ai un peu tenu le stand André Dhôtel bien sûr, me suis un peu promené… Puis j’ai chopé à un moment mal à la tête. C’était peut-être un appel de Paris. Je suis sorti marcher…

NB - octobre 2025, Paris, vers la rue Mouffetard

À cette marche-là ou à une autre – souvent, ces derniers temps notamment… je marche beaucoup à Paris ; flemme d’aller à telle exposition ou rencontre pourtant prévue ; je préfère me promener… « Ces derniers temps »…, sans doute tout simplement parce que je ne vis plus à Paris ; j’y vais peu de temps, plus ou moins mal posé dans des hôtels de hasard… J’y suis comme vagabond, ce n’est pas complètement désagréable. Vagabond de luxe : de quelques heures, et logé, nourri, blanchi… –, je me suis retrouvé place de la République.

NB - Paris, 12 octobre 2025, Place de la République

Là, je discerne ce tag sur le socle de la statue, appelant à « détruire Israël », à « abolir le sionisme », le tout dans un globish conquérant…
Dénoncer les atrocités du gouvernement actuel d’Israël est une chose, appeler à la destruction d’un État reconnu par l’ONU en est une autre, qui fleure de bien mauvaises odeurs.

Capture d’écran, Ville de Paris


Au cours de mes promenades, des panneaux publicitaires souvenirs de la panthéonisation de Badinter évoquée au dernier billet. Sur cette photo-ci (que j’ai récupérée sur internet), un cycliste.
J'ai eu l’impression cette fois à Paris que les cyclistes s’étaient mis un peu au pas ; ils viennent moins frôler le marcheur que dans mon souvenir. C’est une trop grande ville ; les piétons se défendent – il y a qui plus est une certaine tradition de râlerie. En plus, les cyclistes eux-mêmes sont boutés un peu hors par leurs cousins motorisés : trottinettes, vélos électriques et autres étranges engins à grosses roues, hydres particulièrement laids entre des vélos et des motos (peut-être ces choses ont-elles un nom?)
À Strasbourg, l’affaire est tout autre. On y verra peut-être bientôt fleurir des panneaux d’interdiction de passage aux piétons sur les trottoirs…

Bien. Mais le lit défait, là-dedans ?

C'est qu’au retour à ce qui est encore chez moi, en ce moment (à Haguenau), je furète sur quelques blogs où j’ai coutume d’aller de temps en temps. Kristin Lagerqvist (blog Krickelins), dont je parlais il n’y a pas si longtemps, remet ça avec son lit défait, que d’un côté, etc.
Elle s’apprête à le retrouver (le lit) :

« (...) jag är på väg till mitt paradis och jag kan knappt bärga mig. Uppe i ottan, faktiskt tidigare än jag behöver men jag har vaknat två gånger i timmen hela natten. Varför gör man alltid det när man vet att man ska upp tidigt? Är det för att kroppen är så rädd att försova sig så den inte riktigt somnar kanske…? »

« (...) je m’apprête à rejoindre mon paradis et je trépigne d’impatience. J’étais debout à l’aube, clairement plus tôt que nécessaire, mais je me suis réveillée deux fois par heure toute la nuit.
Pourquoi en est-il toujours ainsi quand on sait qu’on va se lever tôt ? Est-ce parce que le corps craint de ne pas se réveiller et qu’il ne s’endort pas réellement… ? »

La photo est la même que celle évoquée là. Je n’avais pas remarqué le livre ouvert.

Sur le mien, de lit défait, un Panaït Istrati que je me suis procuré au salon de la revue…

Mais le mien, de lit, est défait, mal fait, pour d’autres raisons sans doute que pour celui de K. Lagerqvist. C’est en lien à ce vagabondage dont je parlais sans doute ; vagabond en ma ville (ou l’une d’elles), mais mon logement est dans un ailleurs que je quitterai vraisemblablement assez vite (raisons professionnelles, etc.)


Bon, mais quant au sommeil ; je me rends compte que j’en ai bien peu parlé ici.

Eh, oui, deux fois par heure…

Il y a une exposition au musée Marmottan-Monet ; j’aurais pu aller la voir avec moins de flemme ; il n’est pas trop tard, bien sûr… Si j'ai bien dormi.

En lien au dernier billet, on sait qu’Hypnos était frère jumeau de Thanatos.



Nils Blanchard


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