Après mes mésaventures ferroviaires strasbourgeoises, je suis quand même arrivé à Paris (puis de là à Angers).
NB- jardin Villemin |
Pas grand rapport avec ce qui suit, même s’il y avait en cette mi-octobre à
Paris (et ailleurs) cet automne passablement « britannique » qui ne laisse
quand même d’interroger sur notre capacité à oublier le grand foutoir
climatique que nous vivons, que nous avons, très vraisemblablement, créé.
Et j’aime bien ces parcs parisiens où l’on se repose entre arbres, fleurs,
enfants qui jouent et vagues SDF. Rats aussi -- ou, là, un écureuil ? --, qui,
transposés aux murs près de… la rue Payenne de l’Institut suédois, ont la
bonne idée de prêter secours aux chats…
NB - Paris, mai 2022 |
En attendant, puisqu’il a été question d’automne ces derniers temps, un auteur
qui arrive ici, sans doute, comme un chien dans un jeu de quilles. Diplomate
aux sympathies trop germaniques pendant la Seconde Guerre mondiale,
homme de vitesse et parangon, peut-être, de la « société liquide »
conceptualisée par Zygmunt Bauman… il n’en reste pas moins une grande
plume. (Il m’intéresse pour des raisons un peu trop éloignées des thèmes de
ce blog, que j’aurais du mal à intégrer ici…)
Mais, feuilletant une reproduction des revues (presque) post-dada Aventure
(trois numéros en 1921-1922 initiés par Marcel Arland – déjà plus de cent ans
donc!) je suis tombé sur ce poème de Paul Morand, dans le numéro 2
(décembre 1921) : Progrès de l'automne
C’est pas mal, non ?
Nils Blanchard
P.-S. : Oublié de préciser que 1921 est aussi l’année de naissance d’Elmar
Krusman. Plus d’un siècle, donc.
Pierre Soulages, mort très récemment, était né exactement deux ans avant.
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