vendredi 4 mars 2022

De la paix (des chapelles abandonnées à Gammalsvenskby)

Non, je n’ai pas été voir cette exposition de photos de Sam Vesterberg et Kari Hahne Lundström, qui ont photographié 53 chapelles abandonnées en Suède.


En même temps, quelques clics et pressages de touches sur internet mènent à ces photographies… – Chapelles abandonnées, donc, vues d’extérieur, de l’intérieur, en pleine campagne – qui mènent un peu au bout du monde.

Tenez, il y a un livre d’Åke Edwardson, dont le commissaire Winter résout des crimes dans la bonne ville de Göteborg, aidé par le non moins bon Fredrik Halders, qui a pour titre Huset vid världens ände. On peut traduire ça à peu près par… La maison du bout du monde. Et La maison du bout du monde, c’est un roman d’André Dhôtel, aussi. En fait, en français, le livre a été traduit sous ce titre : La maison au bout du monde. Et Edwardson en avait sorti un nouveau, en novembre, quand je me baladai précisément vers Göteborg. Mais il n’est pas en poche, j’ai trop à lire en ce moment… j’en ai reporté la découverte. Mais ça s’appelle : Det trettonde fallet, tout simplement. – Le treizième cas. – Allez… chez Selma Stories, on lit ce résumé :

« Kriminalkommissarie Erik Winter har varit hos familjen i Marbella. På planet hem lägger han märke till ett tyst par. I Sverige hamnar han i bilen efter dem. Plötsligt gör parets bil en våldsam gir och kör med fruktansvärd kraft in i klippväggen. Kvinnan i bilen heter Sara Brendner. Samma Sara Brendner blev trettio år tidigare vittne till det våldsamma mordet på hennes pappa, ett mord som aldrig klarades upp. »

Je traduis ? Je traduis…

« Le commissaire Erik Winter a été chez sa famille, à Marbella. Au retour, dans l’avion, son attention a été attirée par un couple silencieux. En Suède, en voiture, il se retrouve derrière eux. Soudain, la voiture du couple fait un virage brutal et fonce très violemment dans le mur de pierre. La femme dans la voiture s'appelle Sara Brendner. La même Sara Brendner qui, trente ans auparavant, fut témoin du meurtre brutal de son père, meurtre qui ne fut jamais élucidé. »


Ces chapelles. Elles sont abandonnées et pourtant, il se détache un étrange sentiment de paix de ces photographies.
Et, depuis le 24 février dernier, je pense à un village d’Ukraine, qui s’appelle Gammalsvensby. Mot à mot, le « vieux village suédois ». Ce sont des Suédois d’Estonie qui l’ont créé, venus de l’île de Dagö, transportés là, par quel caprice punitif ?, par des troupes, russes, de Catherine II.

On en reparlera.

Blason de Gammalsvenskby (Ukraine)


Nils Blanchard


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